Statistiques et popularité de l'évènement du Boycott CM FIFA 2014 au Brésil

Statistiques depuis le 12 juin 2014, date de création de l'évènement 

Les statistiques parlent d'elles mêmes. Sur 538.421 personnes invitées, 253.375 personnes ont répondu vouloir participer au boycott de la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil, soit 47% de personnes, qui se sont engagé à le faire, d'une manière ou d'une autre. Ce taux est exceptionnel, compte tenu de la popularité d'un tel grand évènement sportif mondial, qui rappelons-le, ne se déroule qu'une seule fois tous les 4 ans.

Ce qui apparaît aussi très nettement dans les chiffres est le faible taux de personnes indécises (0,63%), ce qui démontre que le sujet est particulièrement sensible et clivant pour la majorité des participants (Oui / Non), ainsi que le taux particulièrement bas de ceux qui ont déclinés leur invitation à l'évènement du boycott qui leur a été adressée par leurs propres amis (au sens de Facebook).

En effet, ceux qui ont répondu Non depuis le 12 juin, et qui sont probablement les vrais supporters inconditionnels du football, ne représentent plus que 9,05 % des personnes invitées, soit un net repli par rapport aux chiffres concernant la popularité de l'évènement et qui ont été avancés par les médias qui sponsorisent l'évènement, TF1 en tête.

Si en première analyse, le chiffres d'environ 250.000 personnes semble dérisoire, cependant il faut préciser et remarquer que :

1) la configuration de l'évènement lors de sa création, n'a pas été faite sur la période adéquate, du 12 juin au 13 juillet 2014, ce qui permet d'afficher l'évènement dans les pages des évènements des participants. La "publicité" d'un évènement offerte par Facebook a donc pris fin dès l'ouverture de la Coupe du Monde 2014 au Brésil, c'est à dire le 12 juin. C'est à partir de cette date que le taux moyen de 8.000 à 10.000 participants/jour a commencé à diminuer pour ne représenter plus qu'une centaine par jour aujourd'hui.

2)  Il faudrait pousser l'analyse un plus loin, ce que ne permet pas de faire Facebook malheureusement compte tenu de la limitation des statistiques disponibles sur les évènements, notamment l'origine géographique et linguistique des participants.